Le Prix René Ballière (groupe I – 2100 mètres GP – départ auto – 4 à 10 ans), ce dimanche 24 juin, a permis à Bold Eagle de renouer avec la victoire à Vincennes mais aussi de marcher sur les traces de Bellino II. Il efface ainsi de la meilleure des manières sa mésaventure suédoise.
Tout le monde voulait oublier la mésaventure suédoise de Bold Eagle (n°9 – F. Nivard) pour sa deuxième participation à l’Elitloppet. Pour cela, quoi de mieux que de renouer avec la victoire sur la cendrée parisienne, qui le fuyait depuis un an dans même épreuve. Bien que quelque peu tendu avant de s’élancer, le fils de Ready Cash a pris un bon départ, venant relayer Uza Josselyn (n°8 – A. Abrivard), partie comme à son habitude sur les chapeaux de roue. La suite n’a été qu’une simple formalité pour le crack français. Franck Nivard a pu reprendre peu avant la montée. Il s’est contenté d’ouvrir les mains dans la phase finale, pour boucler les 2100 mètres de la grande piste en 1’10’’3. Il fait mieux que lors de ses deux précédentes victoires dans ce groupe I : 1’10’’5 l’an dernier et 1’10’’8 en 2016. On en oublierait même qu’il avait hérité du couloir 9 derrière la voiture. Le représentant de la casaque Pilarski marche ainsi sur les traces du grand Bellino II, auteur lui aussi du triplé en 1974, 1975 et 1976.
Sébastien Guarato n’a jamais douté de son fer de lance : « Il a été super et s’est tout simplement baladé aujourd’hui. Je n’étais surtout pas déçu de lui cet hiver, où il a fourni d’excellentes valeurs, après avoir été victime d’un abcès en début de meeting. Il est bien parti, avant de pouvoir contrôlé et de fournir un bout très vite pour finir. Désormais, il ira à La Capelle pour disputer l’étape du TGV, avant de se rendre à Mons. »
Pas chanceuse au cours des dernières semaines sur la scène européenne, Uza Josselyn (n°8) trouve une parfaite compensation ce dimanche, en obtenant une belle deuxième place.
La course a été toutefois tactique et contrairement à d’habitude, c’est Jean-Michel Bazire qui en a été la victime avec sa ballerine Bélina Josselyn (n°3). En effet, dans le dernier virage, elle s’est retrouvée piégée derrière un « rideau Guarato », composé de Bold Eagle(n°9), de Carat Williams (n°5 – D. Thomain), à son extérieur après avoir perdu du temps sur une faute initiale, et de Valko Jénilat (n°2 – E. Raffin). Une fois le jour trouvé, la belle blonde a bondi pour priver Bird Parker (n°4 – J-Ph. Monclin) de la troisième place.
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Sources : Paris-Turf
Photos : S.C.