La jeunesse face à l’expérience. Une phrase qui résumait bien la première étape du TGV, à savoir le Critérium de Vitesse de Basse-Normandie, ce dimanche 26 avril à Argentan. Aladin d’Ecajeul n’a pas manqué sa cible. Il marche ainsi sur les traces de sa lignée paternelle, qui ont tous inscrit cette épreuve à leur palmarès. En prime, il s’adjuge le nouveau record de la piste d’Argentan, en 1’09’’8. Direction désormais l’Elitloppet ! Et de quatre ! Quatre générations, qui ont dicté leur loi dans le Critérium de Vitesse de Basse Normandie. Après Coktail Jet (1995), Love You (2005), Quaker Jet (2012), c’est au tour de leur descendant Aladin d’Ecajeul (n°4) de marcher sur leurs traces. Si Eric Raffin avait les ordres d’aller devant aujourd’hui, le beau blond a finalement attendu, puisque ses aînés ont démarré plus vite que lui, et notamment le Prince Noir Univers de Pan (n°5). Le cadet a dû faire le forcing en face et a ainsi effectué les ultimes 800 mètres à la place du mort. Malgré tout, il a remis un coup de reins décisif en final. Il abaisse son record personnel à 1’09 »8 et se permet le luxe de s’offrir le nouveau record de la piste d’Argentan, détenu auparavant par Nouba du Saptel en 2011 en 1’10 ». S’il est encore loin du chrono d’1’08 »8, qui lui aurait permis de décrocher d’emblée la prime de 100.000 euros, il pourrait la faire tomber prochainement. En effet, s’il venait à trotter 1’10 »5 ou moins à La Capelle (05/07) ou Cagnes (21/08), les deux prochaines étapes de ce TGV, il parviendrait à ses fins. Son entourage a déclaré qu’il ira à l’Elitloppet ! Pascia’Lest (n°7), qui a bénéficié d’un bon parcours dans le sillage de l’animateur, a pris facilement l’accessit d’honneur. Le champion de Philippe Daugeard rassure quelque peu ici, même s’il a résisté d’un rien au retour de Séduisant Fouteau (n°1), excellent finisseur.

Eric Raffin nous a livré ses impressions après sa victoire dans le Critérium de Vitesse de Basse Normandie, avec Aladin d’Ecajeul (n°4) : « Nos rivaux ont démarré vite. De ce fait, j’ai préféré temporiser au début. Ensuite, j’ai préféré sortir devant Roi du Lupin afin de le voir à mon extérieur. Il découvrait les 1600 mètres, mais c’est visiblement son truc ! De plus, il a très bien négocié les virages à droite. » Roi du Lupin (n°2) s’est montré fautif à la sortie du tournant final, alors qu’il était piégé en troisième épaisseur.

Revoir la ligne droite :

Sources : Alexandre Decoopman, 26/04/2015 18:32:00 – Paris-Courses / Photos : Briens